Description
Mathilde Nardone développe une pratique photographique singulière à partir du scanner, détourné en outil de création d’images.
Elle compose ainsi des natures mortes florales inspirées des traditions flamandes, nourries par son histoire familiale et son ancrage territorial.
Petite-fille de mineur immigré, elle cueille ses sujets — fleurs sauvages ou introduites — sur les terrils wallons, témoins de l’histoire industrielle et sociale du Pays noir.
Ces collines artificielles deviennent le support poétique d’une mémoire vivante.
À travers ses scanographies, l’artiste interroge la trace, la présence, et la capacité du paysage à témoigner.
Ses compositions foisonnantes, baignées d’une lumière diffuse, dégagent une densité presque tactile, oscillant entre mémoire intime et geste universel.
Biographie
Âgée de 31 ans, Mathilde Nardone est diplômée en photographie de l’École de Recherche Graphique (ERG) à Bruxelles, après un parcours à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, ainsi qu’aux académies d’Uccle et des Beaux-Arts inférieurs.
Elle développe une pratique centrée sur la mémoire, le territoire et l’héritage familial.
Petite-fille et arrière-petite-fille de mineurs, son travail s’enracine dans cette histoire ouvrière et migratoire.
Son approche, entre photographie expérimentale et composition florale, est soutenue par plusieurs galeries, dont Luisa Catucci (Berlin), Rehma Gallery (Séoul), Baudoin Lebon (Paris) et la Galerie Nardone (Belgique).
Œuvres