Description

Depuis mes débuts, mon travail a été une réflexion sur la mémoire, les souvenirs et les voyages intérieurs. Plus tard le fil unificateur a été et continue d’être, le voyage le déplacement, la migration, la recherche de l’identité et des racines. Au cours de ces années de travail, j’ai construit des scénarios ou des séries qui sont le reflet de mon parcours dans le déplacement émotionnel et géographique, créant des images et des métaphores de ce qui m’entourait en ces moments. Mon travail voyage d’un sujet à l’autre, d’une technique à l’autre, avec laquelle j’essaie d’éclaircir ces expériences, ces changements de peau, ces mutations de l’être. « Êtres de mémoire » est la dernière série que je développe. Il s’agit d’une tentative intime et très personnelle de donner vie aux fantômes de la mémoire, à la réunification avec mes racines personnelles à travers la beauté première de la nature. Travailler avec la céramique et la porcelaine évoque des souvenirs de mon enfance. La porcelaine garde en elle la mémoire de sa manipulation pendant le travail, comme nous les humains gardons la mémoire du passage du temps. Avec la peinture et le dessin, j’ai initié une approche du gribouillage, d’une manière automatique, cherchant à explorer un exercice créatif dans l’inconscient et l’intuitif; il a évolué en paysages imaginaires, coïncidant avec le retour au paysage géographique de mon enfance en Equateur et du la nostalgie que evoque el vivre dans le déplacement. Ces micro et macro mondes du passé et du présent sont liés à mon intérêt personnel pour la physique quantique où tout le processus est lié à ses formes minimales, des cellules aux galaxies. Ces formes organiques que je recrée sont mon hommage à mes racines, à ma famille et à mon amour pour la nature. Pendant le parcours d’artiste je vais présenter un collection des peintures, dessins, monotypes et céramique.



Biographie

Diplômée de l’école des Beaux-Arts de l’Université Centrale de Quito en Équateur (1991). Elle a obtenu un diplôme de l’Académie centrale des Beaux-Arts à Pékin (2000). Elle a suivi des études en anthropologie visuelle à l’Université de Lima, et en céramique avec Sonia Céspedes Rossel aussi à Lima (2013-2015). Elle a décroché le 1er prix du Concours National d’Impression à la Maison de la Culture d’Équateur (1993), et la 1ère mention d’honneur à la Biennale de peinture à Lima (1997). Elle a été la co-directrice culturelle de l’«Atelier d’art positif» (2002) à Beijing en Chine, du «Camión del Arte» (2008) et membre du Estampería Quiteña depuis 2012 en Équateur, du Festival d’art et du patrimoine de Yangon (2015 et 2017) au Myanmar (Birmanie) et membre fondatrice du Artistes du Monde for Kids ASBL (2022). Elle est une artiste équatorienne aux multiples facettes. Sa vie nomade et ses séjours en Chine, au Sénégal, au Pérou, en Belgique et au Myanmar ont enrichi sa réflexion sur la symbiose et les échanges entre les cultures et leurs influences réciproques. La pratique artistique de Diana n’est ni statique ni figée par l’utilisation d’un seul médium, mais voyage comme elle au gré de ses périples. Elle utilise divers médias et techniques (peinture, photographie, gravure, installation, céramique, performance) pour formaliser ses réflexions sur le monde. Les formes et les couleurs deviennent un prétexte, une parenthèse pour nous balader dans son monde créatif. Elle partage sa vie actuellement en Belgique et en Equateur.



Œuvres