Description

Au cours des dernières expositions qu’elle a faites , on a souvent demandé à Amélie Haut pourquoi elle aimait peindre des vanités, ces compositions de crânes et d’os que beaucoup qualifient de morbides. Mais tous ces crânes et ces morceaux de squelette sont unifiés dans leur état. Blancs ou noirs, jaunes ou rouges, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, faibles ou puissants, tous reviennent à cet état unique d’os pour l’éternité. Et nous rappellent que la vie, toute courte et fragile qu’elle est, doit être vécue avec joie et lucidité. Protégée. Et appréciée au mieux. Avec reconnaissance. Le choix d’exposer dans un cabinet d’osthéopathe n’est donc absolument pas gratuit! Remerciements à Thibaut Lugand, osthéopathe!



Biographie

Même si elle adorait les cours de dessin et de peinture de son adolescence, les hasards de la vie ont d’abord poussé Amélie Haut vers la littérature, l’enseignement des langues romanes, la traduction et l’écriture. Elle est donc venue très tard à la peinture. Sa rencontre, en 2010, avec l’artiste Isabelle Ravet (Isara) a été déterminante : la tentation de peindre se réveille. A partir de 2013, elle construit de plus en plus des compositions qui tendent vers le trompe-l’oeil, l’hyperréalisme et surtout les vanités à la façon de la renaissance espagnole. Ce qui l’intéresse surtout dans son travail c’est la narration, le récit que chacun peut construire à partir de ses toiles. Les questions et réflexions qu’elles soulèvent en chacun·e de nous.



Œuvres